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[l572]
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DE LA VILLE DE PARIS.
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37
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s'arrestoit du tout à cestuy qu'il a aussy signé de sa propre main, presens lesd, notaires, soubzmettant par luy l'audition et examen du compte d'icelluy à la justice, jurisdiction, cohertion et contraintte de laditte Prevosté de Paris.
«En tesmoing de ce, nous, a la relation desd, notaires, avons faict mettre le scel d'icelle Prevosté de Paris à cesd, presentes, qui furent faittes et passées les an et jour dessus premiers dictz."
Ainsy signé : «Chappelain et L'AdmiralI1'".
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Ce present testament de Maistre Pierre de La Ramee, aultrement Ramus, a esté apporté au Bureau de la Ville cedict dernier jour d'Octobre mil cinq cens soixante douze -^ ; par lequel testament ledict de La Ramée faict et eslict executeurs d'icelluy Messieurs les premier president de la Court de Parlement et premier advocat du Roy en laditte Court, et ledict sieur Prevost des Marchans, comme il est porté par icelluy present testament '3K
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LXXl V. — Ordonnance à Mons1- le tresorier general Beau.
3i octobre 1.572. (Fol. 3o r°.)
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IIIe M. LIVRES.
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#e par les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Paris. «Il est ordonné quc M. le tresorier general Beau mettra es mains de noble homme Mc François de Vigny, Recepveur de la Ville de Paris, la somme de deux cens quarante livres tournois des deniers qu'il a en ses mains appartenant au feu sieur Dourcins (sic), et qui par cy devant out esté arrestez en ses mains à la requeste du Procureur du Roy et d'icelle
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Ville pour pareille somme, à quoy led. sr Dourcine (sic) a esté cotizé pour sa part des trois cens mil livres demandez par le Roy en don a lad. Ville l'année vc lxxi; et en ce faisant ledict sr Beau en demeurera d'aultant quitte et deschargé envers led. Dourcine, laditte Ville et tous autres qu'il appartiendra.
«Faict au Bureau de lad. Ville, le xxxi Octobre
M Ve LXXII. "
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#e par les Prevost des Marchans et
de la Ville de Paris.
"Il est enjoinct au premier sergent
sur ce requis, soy transporter avec au
de bois de lad. Villo par les chantiers
et maisons des roulhiers'4' et revend
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LXXV. — Rechercher bois.
4 novembre 1572. (Fol. 3o r°.)
pour prendre par escript le bois tant gros que menu y estant; pour, leur procès verbal veu et communiqué au Procureur du Roy et de lad. Ville, ordonner ce que de raison.
"Faict au Bureau, le nn"16 jour de Novembre
M Ve LXXII, n
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LXXVI. — [Mandemens aux Quarteniers tour les] c l" livres.
12 novembre 1072. (Fol. 3o r°.)
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De par les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Paris. «Sire Jacques Kerver, Quartinier de-lad. Ville,
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faittes incontinant advertir de rechef les bourgeois de vostre quartier qu'ilz aient chascun pour son regard, à mettre es mains du Recepveur de lad. Ville; de
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O Nous avons déjà fait observer que, à côté des signatures des deux notaires, on lit dans le minutier celle de -Pierre de la Ramée», avec paraphe. On peul se demander par quelle négligence le scribe du Bureau de la Ville a omis de transcrire Ia signature de l'auteur même du testament?
(2) On sait que la clause du testament de Ramus, relative à la fondation d'une chaire de (-mathématiques-, ne fut pas exécutée selon l'esprit du testateur. Après de nombreuses discussions et plaidoiries en justice, la rente de 5oo livres, affectée à cette chaire, fut attribuée à maître Jacques Gohory, avocat, à charge par lui de continuer en langue latine V Histoire de France commencée par Paul Emile, dont les six premiers livres avaient été publiés sous le titre d'Annales en i5i6 et i5ig. Pour plus de détails, le lecteur devra se reporter au volume servant d'/nlrodiiciion à l'Histoire générale de Paris, pages 71 et 72. — Ce fut en 1D76 seulement que Ies exécuteurs testamentaires obtinrent le retrait de cet arrêt passé par provision; Frédéric Reisner fut ators mis en possession de la "chaire ele Ramus» pour le premier triennat, aux termes du testament (cf. ci-dessus page 35, colonne 2, paragraphe 2).
O Le reste du folio 29 v° est en blanc.
W Le scribe avait d'abord écrit routhiers.
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